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C'est kôa ?

alicefemme-1--copie-1.jpg














 

Tu prends une blonde chef de service...

Et tu la fais écrire....

Raconter, rire, pleurer du quotidien du travail social merdique, rude, désorganisé, éprouvant...

Aimer, me moquer, admirer, soufrir avec les miens et ceux qui m'entourent

Essayer, écrire, dessiner, raconter, rencontrer.

et lacher les chiens, déconner, fustiger pour mieux défouler !

JBDLS 

Pour les lettres d'amour

Allez ! siou plaît.....

jebossedanslesocial@laposte.net

24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 16:26

Je suis fière, mais fière....Même pas possible d'imaginer !

R.A.F. Un immense merci  à toi  pour m'avoir ainsi croquée ;-)

Cependant, gare à ton hibou masochiste patenté...

Je risque fort d'avoir envie d'y retourner !!!!!

 

Toutes les aventures du hibou  ici 

hibou 1

 

 hibou 2

 

 hibou 3

 

 hibou 4-copie-1

 

  et encore merci....

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 16:19

 

 

 

Préambule :

Ceux qui me connaissent vous le diront !

Prendre des vestes est pour moi ce que les courses sont à Omar Sharif.... ma grande passion !

 

Non pas que je sois une extravertie assortie d'une compulsive de la relation....

Non non, je suis juste capable d'inviter mon dentiste gay à diner, de dire le contraire de ce que je pense au premier RDV, de faire attendre le chaud bouillant comme le lait sur la cuisinière jusqu'à ce qu'il déborde, de me sauver quand il me tient la main... Bref, tout sauf une fille!

 

Et ceux qui me connaissent vous le diront aussi, j'ai une capacité à m'enferrer toute seule qui frise l'insolence ! Même pas grave car ce qui compte pour moi et qui comptera toujours c'est la relation, sous toute ses formes sauf celles de l'indifférence. Je préfère ainsi un « tu m'emmerdes ferme » à un « ouais ouais » mou du genou.

 

Acte 1 :

Me questionnant sur le pourquoi de l'exercice de style du blog (à l'approche d'un double prochain anniversaire, le mien et celui de mon blog), j'ai ces derniers temps beaucoup navigué.

 

Je cherchais à me faire une idée sur ce que cette écriture lancée dans le néant d'internet avait de si particulier. J'ai suivi les tentacules qu'un overblog « big brother » m'offrait en allant chez vous, chers lecteurs, chers commentateurs, cher anonymes.

Et de blogs en blogs m'est venue une idée....

 

Tout le monde écrit dans son pré carré, donne son avis avide (si si soyons honnêtes) de lecteurs, d'avis, de fans.

On en fait plus ou moins, chacun a ses techniques : écrire souvent, donner des RDV réguliers, allécher par ses recettes de cuisine ou sa photo, commenter systématiquement pour être sur d'être visité de retour, ou commenter chez tout le monde quand on vient de publier !

Loin de moi l'idée de me gausser, je fais tout pareil.

 

Alors j'ai eu une envie, ouvrir mon blog aux autres.

 

Avoir des invités quoi, faire la popotte pour tout ce petit monde et partager des choses.

Ainsi j'adorerais que le Dr Wo vienne me faire l'autopsie de mon cœur brisé des centaines de fois et donne son avis sur le travail que ses collègues ont fait en le rafistolant toujours.

Une poule de Pangloss pourrait venir se perdre chez moi et en venant la rechercher il me trouverait trop sarkoziste et trop aubryiste en même temps.

Carlus pourrait venir me la raconter et j'adorerai que le Hibou deR.A.F. m'invite sur sa branche. Et puis j'aurais une discussion d'isoloir à isoloir avec Juntos, en pliant de petits papiers...

Il y a aussi ceux chez qui je vais, qui me régalent mais où je ne m'étends pas. J'adorerais que la Magikw me taille le portrait, que le philosophe m'envoie un petit peu du sable de son bac.

 

Et aussi ceux qui ont disparus. Que ne donnerais-je pour que le doc coq ne me dise une toute petite énormité pour que je puisse m'enflammer à nouveau, que snoops ne recolore de ses pinceaux ma page d'accueil, et que georges de là où il est, ne m'engueule à nouveau.

 

Acte 2 :

Quant à mes lecteurs.... ! Ceux qui me laissent une trace  et ceux qui s'évaporent dans la nuit. Il y en a même qui me font apparaître dans leur page Web d'accueil pour être au courant d'un article qui sort. Que ne donnerais-je pour savoir qui se cache devant son ecran netvibes/privatepage, google/reader/vews ou encore et autre dont over blog cafarde la provenance.

Et si mes lecteurs avaient eux aussi envie d'écrire... Alors je les inviterais bien volontiers à la popotte du quartier !

Que mes copines se lâchent dans des déclarations d'amour fort jolies, des recettes dont je n'aurais même pas idée, des photos de leur amants...

Et que mes collègues du zozial osent dire enfin ici, qu'en dehors de la vocation, ce métier peut être vraiment très con ;-)

 

Conclusion :

Voilà c'était mon vœux pieux.

Une idée, une lubie, quelque chose comme un cri lancé dans l'immensité du net ! L'envie de partager, d'écrire à plusieurs mains, de m'effacer peut être aussi, et de confirmer que tout seul on va plus vite mais qu'à plusieurs on va plus loin.

 

C'est un peu mégalo je l'avoue, et grandiloquant aussi un peu...

Mais comme l'hiver s'annonce de bonne heure et quelque peu rigoureux,

Assumant largement mes errements bien au chaud derrière mon pseudo,

je me dis que quelques vestes de plus dans ma penderie, ce ne sera vraiment pas un soucis !

 

jebossedanslesocial@laposte.net

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 16:21

 

Journal du commandant de bord James T. Kirkette

A bord de l'USSocial Enterprise - Quatrième cadran solaire

 

Date stellaire 2050.

 

l'Enterprise a repris sa longue traversée de l'univers à la recherche de la planète Terre.

Suite aux épisodes récents vécus à l'intérieur de l'Enterprise, le calme semble précaire.

 

L'attaque Klingons de juin dernier a laissé de multiples traces au sein de l'équipage et même si la zone de confinement est désormais bien établie autour des principaux prisonniers, la peur d'un nouveau soulèvement rend l'équipe très nerveuse.

L'équipe médicale a cependant soigné du mieux qu'elle a pu, grâce au consortium de protomatière Vac-ancière, les séquelles de l'attaque neuropsychique de l'ordre Obsidien.

 

Après avoir consulté l'ensemble des registres de bord, il apparaît que la faiblesse de nos réserves en gel biomimétique ne nous permet pas dans l'immédiat de faire appel à des ressources extérieures pour renforcer nos forces humaines dans l'ensemble des différents ponts.

Les ponts inférieurs et les machineries de l'Enterprise manquent cruellement de forces et j'ai peine à croire que nous pourrons atteindre un niveau d'accélération suffisant pour dépasser encore la vitesse de la lumière.

 

Grâce à la téléportation, l'enseigne Spock s'est rendu en audience sur la planète Ferengi à la recherche d'une alliance.

Mais il semble que la Fédération ait annoncé notre perte définitive et que notre distorsion temporelle ne nous permette pas d'envoyer un quelconque message d'urgence.

 

Cette après midi, l'enseigne Uhara a pu décrypter un message émanant du 6eme système solaire Evin, évoquant la mise en ordre de bataille de l'ensemble de la flotte des classes Nebula. L'accord récent qu'ils viennent de passer avec la Fédération semble motiver par une fusion mentale de tout premier ordre. Deep Spice Night ne peut se douter du danger qui le guette.

 

Je suis plus soucieuse encore de notre faible résistance face aux nécessaires besoins à venir pour rester sous bouclier de protection face à l'empire stellaire romulien.

Notre chambre intermix souffre de nombreux dysfonctionnement dans les échanges de flux d'information et il n'est pas rare la plateforme principale ne soit pas informée des manquements grave en terme de sécurité de nos principaux réacteurs.

 

Mais dans l'urgence le docteur Mac Coy et moi même avons décider de maintenir le cap dans le continum Q au risque de recroiser le Vortex effrayant qui a déjà failli nous détruire en juin dernier.

Nous avons décidé de désamorcer en précaution nos deux puces d'émotivité.

Nous faisons confiance aux équipes pour réussir à maintenir l'USSocial entreprise dans le bon chemin.

 

James T. Kirkette

 

Ouououahahahahha ahahaaaaaaaaaaaaaaaaaa (c'est la petite musique.... je suis sûr que vous l'avez en tête hi hi hi)

 

 

 

 

 

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 09:18

 

 

frippe

 

 

- NAOOOON, c’est une vraie Lagarfield , retiens moi j’me pâme !

- Oh ben zut, c’est une taille 36, t’essayes quand même ?

- Ouais allez je tente, j’ai la nouvelle gaine de chez DIM…

- Tu sais que le nouveau régime du moment est à base de pommes ?

- Pas besoin, tu défais les coutures et ni une ni deux t’enfumes !

 

(J'ai bon Pangloss ?)

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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 22:34

 

Côté block buster, j'avoue trainer derrière moi plusieurs casseroles.

 

D'abord je n'ai jamais vu Titanic....

Si si çà existe.

J'avais à l'époque, été odieusement prévenue par les médias, que le héros coulait à pique à la fin et consciente des deux mois de tristesse infinie que j'allais me trainer ensuite j'avais préféré passer ma soirée devant la chaine parlementaire!

 

Ensuite, je suis particulièrement insensible au charme doucereux de Keanu Reeves

Matrix est resté ainsi pour moi un mixte curieux de publicité pour la lessive « qui lave plus noir » et d'agence de voyage pour la Moldavie du nord (Monsieur JBDLS demande ce que vient faire la Moldavie dans l'histoire... Je ne sais pas bien... je n'ai pas vu matrix).

 

Enfin pour cause de lunettes oubliées, l'aspect 3D de Avatar a tenu pour moi d'une erreur du caméraman complétée par une cuite du graphiste...

 

Alors pour ne pas mourir idiote, et pour savoir enfin ce que cela fait de se casser les méninges devant un scénario audacieux j'ai été voir « Inception ».

 

Toi lecteur, qui n'a pas vu « Inception », passes ton chemin ou trouves-toi une séance et reviens me voir ensuite !

 

Je garderai pour moi ce que m'inspire le scénario cousu de fil blanc, l'intrigue incroyablement subtile de « sur qui donc a-'il bien pu avoir déjà recours à l'Inception », et la toupie tournoyante sur le coin de table à la fin, pour ne retenir que la base de départ, fort bonne au demeurant !

 

Insuffler une idée, au plus profond du cerveau humain, la faire germer, grandir, au point qu'elle fasse partie de vous et qu'elle vous fasse transformer votre vie...

 

L'inception ou le meilleur outil de management du personnel jamais imaginé ?

 

En réunion permanente depuis ma fameuse rentrée (je rappelle que je travaille dans le secteur social, donc dans un secteur où la réunion est la motivation intrinsèque à notre venue au bureau le matin), j'avoue avoir été tentée.

 

Imaginez...Implanter dans la tête de mes collaborateurs que l'efficacité peut être un but en soi, que je ne leur veux aucun mal quand je demande les plannings réels de présence, que la modulation des horaires est effectivement validée par les syndicats (et qu'en plus c'est vrai)...

 

A moins que comme dans le scénario, les différents niveaux de rêves s'enchevêtrent pour qu'au final l'idée ne soit entrain d'être implantée dans mon propre esprit...Une idée aussi étrange que saugrenue...comme celle qui voudrait que l'assertivité soit ma meilleure réponse au mal être de chacun...

 

Mon totem « tasse de café » s'arrêtera -t'il de tourner ?

 

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 09:06

Spéciales dédicaces pour Léonie et Max pour la couleur ;-)

 

 

marche

 

- Ooooooh,saaaaaalut Anne Charlotte, alors déjà rentrée de la Grande Motte ?

- Et voui tu vois... et toi, comment vas-tu ma cocotte ?

- Maaaaagnifique, sais-tu que ce matin en bio il n'y a que des carottes ?

- C'est normal avec ce temps là même les oignons grelottent...

- Au fait sais-tu si tout est réouvert, j'avais envie de macarons de chez Gilotte

- Inutile, j'ai fait un détour express hier et suis restée à la porte.

 

 

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29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 13:14

 

A toi...

...qui, depuis les 3 heures du matin a le légo jaune à 6 picots incrusté dans la voûte plantaire...

 

...qui, équipée d'un des 5000 masques anti H1N1 achetés en précaution l'hiver dernier, explore  précautionneusement le contenu de ton sac d'aspirateur à la recherche du casque du chevalier noir playmobile qui a la maudite habitude de se précipiter au devant de ton tube (d'aspirateur)...

 

...qui courageusement, combat le cartable spiderman dans le rayon du supermarché, prise en tenaille entre l'horrible morveux hurlant et la voisine venu faire ses courses sans son horrible morveux hurlant à elle...

 

...qui ne parvient pas à se souvenir de ce que tu as regardé à la télé hier soir parce qu'une fois assise dans ton canapé tu ne peux pas faire la différence entre Arte et un film de cul.

 

Gala cette semaine te rend hommage !

 

Oui toi, la femme active, la mère de famille, la surbookée de service mais en tailleur et talon haut, maquillée et bien coiffée.... Donc bref, pas nous (oh çà va les filles, faut pas me la raconter à moi quand même !)....

 

Parce que, oui, la rentrée c'est pas fait pour les chiens, que oui les stars elles aussi ont des moutards et qu'objectivement, entre Liz Taylor en fauteuil roulant et les dernières idoles funcki trash anglo saxonne, pour faire rêver la ménagère, il faut coller à la réalité.

 

Donc Gala cette semaine s'interroge avec empathie sur le "comment" et les trucs des mères célibataires pour réussir à tout faire.

Aahhhh me dis-je, pour une fois que Gala objective son contenu.... Sûr la rédactrice en chef est en vacances et son adjointe vient de se faire plaquer....

 

Mais ne soyons pas de mauvaise foi !

En plus du Gala, j'en ai encore pour 11 mois alors autant m'y faire.

Et puis, moi, çà m'intéresse de savoir comment Rachida Dati fait pour tout cumuler, pour continuer à faire des abdos, pour ratisser les boutiques avec son loustic sous le bras... Parce que sans me déprécier, il doit forcément y avoir des trucs que j'ai loupés...

 

Mais à la fin de l'article me voilà bien embêtée...

 

Parce que pour Gala, intrinsèquement c'est le fait d'avoir des enfants qui permet à nos stars cinquantenaires heu non j'exagère quarantenairse de s'en sortir aussi bien. Ben oui, leur enfant leur permettent de surmonter le stress, sont leur échappatoire au surmenage et leur permettent de surmonter leur déception.

Mo,i j'avais plutôt l'impression que c'était le fait d'avoir des enfants qui éventuellement générait tout çà mais allez savoir, c'est peut être pour çà que je ne suis pas une star....

 

J'apprends également que le secret de la réussite des femmes overbookées est de s'appuyer sur leur entourage disponible, harmonieux et chaleureux pour s'occuper de leur enfant.

Ainsi donc la première des choses à faire est de trouver dans l'entourage quelqu'un de disponible. Je précise que les chats domestiques ainsi que les poissons rouges ne peuvent pas être acceptés comme bonne réponse.

D'harmonieux... Alors certes le voisin canon peut être éventuellement harmonieux en plein jogging, on l'imaginerait même plutôt bien harmonieux dans une autre position mais à priori çà s'arrête là.

Et enfin chaleureux...Non non non le chauffagiste appelé en renfort un 17 novembre à 21h ne peut pas suffire non plus !

 

Enfin, il semble que pour s'en sortir il faille garder du temps pour soi et avoir des hobbies....Naon pas un Bobby, ni un Robbie, elles ne vont pas en vacances en Lybie....

Naon, elles possèdent en elle la force créatrice qui leur permet de transformer la corvée de popotte journalière en quintessence de l'exultation féminine, la sculpture dorée à l'or fin illumine leur intérieur et leur lecture journalière de Proust dans un bain moussant leur redonne force et beauté.

 

Constat :

Ainsi donc le secret de la réussite pour Gala est d'être centré sur soi et non pas sur l'enfant.

Damned, aurais-je loupé un élément fondamentale du renouveau de la pédopsychiatrie infantile.... Ben voilà, à lire Gala on passe à côté de ce qui se dit d'intelligent dans le monde, je n'ai à m'en prendre qu'à moi !

 

Il y a des femmes qui visiblement ont trouvé la porte menant dans le monde parallèle où les contingences matérielles de toutes sortes n'existent plus. Si elles avaient la bonté d'indiquer quelque part les coordonnées GPS, nous autres pauvres mortelles pourrions demander à l'homme de nous y conduire ( oui parce que nous en général on n'a pas le droit d'y toucher au GPS...)....

 

J'aimerais bien que la rédactrice en chef ne s'attarde pas trop sur les plages des Maldives, parce que je préfère baver sur Carlotta du Nunuchland en maillot de bain sur une plage déserte que sur Raymonde dans les rayons du supermarché.

 

Conclusion :

Pfoufff, encore 11 mois d'abonnement....

 

 

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 14:48

 

 

Mai 2010.

« Je suis là parce qu'elle à 17 ans, qu'elle est belle, rieuse, amoureuse.

Je suis là parce qu'elle est un peu rêveuse, qu'elle n'a pas su lui dire non quand il a insisté un petit peu, parce qu'elle en avait envie surement et que ce n'était pas le bon moment.

 

Elle est enceinte et veut se faire avorter.

Il lui faut un adulte avec elle, c'est à moi qu'elle a pensé.

Je suis là parce qu'elle n'a pas eu peur de regarder la vérité en face, parce qu'elle sait compter et que heureusement elle n'a pas laisser passer les délais.

 

Elle s'est même plutôt bougée !

Elle a supporté d'attendre les deux fois qu'ils lui ont imposées histoire de savoir si vraiment elle n'avait pas envie de le garder !

Malade à crever de cette grossesse et surtout terrifiée.

De rendez-vous en papier, d'attestation en échographie, elle peut encore se faire avorter avec des médicaments. C'est moins intrusif m'assure-t'elle fièrement...

 

Il y a eu les rendez-vous avec le bon intervalle et enfin les deux cachets avalés debout dans le couloir de la maternité devant une infirmière franchement coincée avant hier.

Elle a été déjà un peu soulagée.

 

Alors ce matin nous y sommes allées, main dans la main, pas très fière ni elle ni moi il faut bien l'avouer.

Une autre infirmière toute jeune nous a accueillies.

Elle lui a donné du « Madame » à chaque phrase, de sa toute haute autorité de soignante, tenant dans sa main son avenir.

 

Et elle ne lui a rien expliqué. Juste dit qu'il fallait patienter, dans la salle d'attente sur une chaise dans ce matin gris et pluvieux. J'ai pris une chaise à côté d'elle et nous avons attendu.

 

Que la douleur arrive, qu'elle vomisse deux fois son avenir en cachet.

 

Point de sonnette pour avertir, je me suis levée plein de colère et j'ai demandé quelque chose pour sa douleur, une couverture et de quoi s'allonger.

Il n'y avait pas de chambre disponible, mais un brancard et puis un antidouleur en cachet.

 

Les heures ont passé. Les toilettes étaient au fond du couloir, alors en sang il a fallu y aller, plusieurs fois, pas très vaillante sur ses jambes, entre deux nausées.

 

Nous n'avons revu personne avant la fin de matinée. Elle s'est assoupie roulée en boule sous une couverture, moi contemplant la pluie par la fenêtre.

Vers onze heures, la porte s'est ouverte en grand, une autre infirmière lui a notifié que l'échographie était en bas et qu'on l'attendait, qu'elle n'oublie pas de prendre son dossier et que c'est en bas aussi qu'elle pourrait payer, plutôt avec un chéquier.

 

Le gynécologue l'a auscultée, lui a fait passer une échographie pour lui confirmer que le cauchemar était terminé, il lui a fait une ordonnance pour une seule plaquette de pilule, et un médicament qui malheureusement n'est pas disponible en ce moment.

Le médecin a cru bon de lui dire «  que ce serait bien que çà ne se reproduise pas ». Non, tu crois ?

Elle a fait son chèque et nous nous sommes retrouvées sur le parking, elle lessivée mais tellement soulagée. »

 

Dans voiture en la ramenant chez elle, elle m'avait demandé :

« - Heu t'écris toujours sur ton blog, parce que là t'as du lourd, hein, à raconter ?»

« - Je n'écrirai rien, c'est ton histoire pas la mienne. C'est à toi de le dire, ou de témoigner »

« - Ouais, mais je m'en fous de toute manière, ya rien à raconter... »

 

Et je l'ai revue il y a quelques jours, nous en avons un peu reparler.

Et elle m'a demandé d'écrire un papier.

«- parce que j'ai du mal à ne pas y repenser, c'était vraiment dégueulasse, non, la manière dont çà c'est passé?...».

 

Oh oui, ma chérie... et tu n'as absolument rien à regretter.

 

En France l'avortement est un droit des femmes de décider de leur vie, de leur avenir.

Aujourd'hui, les conditions dans lesquelles les femmes qui ont décidé de se faire avorter sont accueillies et accompagnées, ne sont pas respectueuses de leur choix.

Dans 10 ans, face à la poussée naturaliste ambiante, aurons-nous ne serait-ce qu'encore le choix ?

 

Pour nos filles, pour nous, il est temps de faire entendre nos voix.

 

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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 14:59

 

Expresso mon amour,

 

cafeine

 

 

De très bonnes vacances...

 

 voisins

 

 

Stop les mômans, la vaisselle c'est notre affaire !!!

 

vaisselle

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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 21:00

 

Pour ceux qui me connaissent ou qui me lisent dans ces pages depuis un moment, vous le savez bien !

Etre chef est pour moi ce que se mettre au régime de sachets protéinés est à Jean Pierre Coffe, soit une épreuve, une aberration de la nature, une sorte de saut à la perche pour un éléphant d'Asie, bref une gageure !

Mais comme me l'a si gentiment dit Christine (;-), tant que tu écriras sur ce secteur alors nous n'aurons pas souffert pour rien ! Sainte Jocelyne, patronne des caferuisien priez pour nous ! Donc bref j'assume.

Et le premier qui pouffe au fond de la salle, je lui refile le montant de mon salaire entre les dents et.... en plus il va s'écrouler de rire.... oui, je sais...

 

Bref, chui chef....

Si si c'est moi qui ai le grand bureau en faux acajou du Brésil avec le ficus intégré et le téléphone avec plein de touches. J'ai le code de l'alarme, la clé du coffre et en prime c'est moi qui fait le magnifique message sur le répondeur téléphonique avec une voix d'effeuilleuse professionnelle....

Et figurez vous qu'après mes vingt six semaines de congés estival (mais naon j'déconne, vous avez quoi ce soir, le même spleen que moi, c'est pas possible ?) je m'en vais reprendre lundi le chemin de mon magnifique poste de porteur de projet à bout de bras qui me va si bien au teint.

 

Pas mal de rentrées déjà dans ce poste, mais pour moi qui ai encore dans les narines l'odeur du cuir tout neuf de mon cartable tan's de ma rentrée de 6ème (oui, et bien sur le net, j'ai le droit de me plaindre, de mentir sur mon âge et de draguer ouvertement avec mon pseudo bien au chaud dans mon canapé non mais !), une grande journée donc !

Et la question qui me taraude alors en cette demi heure est : quelle constance (voir consistance) vais-je arborer en ce premier jour !

Car j'ai la faiblesse de croire que dans un travail comme le mien, découpé en année scolaire où pour les équipes la notion d'année est encore viscéralement inscrite, la tête du premier jour est la tête de tous les jours !

Si si j'ai ainsi découvert qu'à travail égale et équipe identique, il y avait des années pourries, des années de merde, des années particulièrement difficiles... A me demander si parfois çà pouvait bien se passer dans ce job !

 

A ma première rentrée de chef, j'avais ramené les croissants ! Jeune padawan du système, que de choses il me restait à apprendre !

Croissants café, petite attention pour l'équipe et j'avais emmanché une année de management soixante-huitarde ! Transformée en Jaon Baez de la direction j'avais géré l'équipe dans un climat de fin du monde permanente et de love end peace my syster....J'avais pris en quelques jours pas loin de vingt ans en devenant la môman en chef.

 

L'année suivante, échaudée par ce mauvais démarrage, j'avais acheté pendant les vacances un tailleur et des chaussures à talon.

Arrivée le premier matin, j'avais entamé un long discours motivé plein de fougue et d'envie pour l'année à venir avec moult projets à conduire et d'ouverture possible.

Et vlatipa que je me les avait déprimés mes collaborateurs. Une année entière à gérer des arrêts maladie en pagaille, trouille panique de tous les collaborateurs dès que j'arrivais en réunion. Je ne les ai jamais vu autant transpirer qu'au vœux de la galette : « dieux du ciel, qu'est ce qu'elle va encore nous inventer pour la nouvelle année ????? »

 

Alors l'année suivante, je suis descendue d'un étage, bronzée mais pas maquillée, ballerine plate et pas échafaudée, démarrage en douceur et discrétion le jour de la rentrée. Je les avaient laissé se réveiller en douceur quoi. Et ben je vous le donne en mille, une année entière à leur courir après pour récupérer les plannings, signer les compte rendus, notifier les budgets.

 

rentrée

 

Oh j'entends déjà les mauvaises langues la ramener !

« Ben c'est sur si t'as aussi peu de considération pour tes collaborateurs, pas étonnant que çà se passe mal ! »

Et moi de répondre, que même pas vrai, qu'en plus çà se passe très bien mais que là franchement, lundi c'est la rentrée, et.... j'ai pas envie d'y aller...;-)

 

 

 

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