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C'est kôa ?

alicefemme-1--copie-1.jpg














 

Tu prends une blonde chef de service...

Et tu la fais écrire....

Raconter, rire, pleurer du quotidien du travail social merdique, rude, désorganisé, éprouvant...

Aimer, me moquer, admirer, soufrir avec les miens et ceux qui m'entourent

Essayer, écrire, dessiner, raconter, rencontrer.

et lacher les chiens, déconner, fustiger pour mieux défouler !

JBDLS 

Pour les lettres d'amour

Allez ! siou plaît.....

jebossedanslesocial@laposte.net

26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 15:13

Avoir la foi, les travailleurs sociaux doivent'ils ?


Pour sûr, avoir les foies, les travailleurs sociaux les ont souvent....

 

Et pas seulement quand Monsieur H, ex-chauffeur routier de son état et fortement alcoolisé n'apprécie pas du tout la suspension de ses bourses pour cause de comportement inadapté.... (Oui je sais messieurs, une suspension de bourse doit être très douloureuse et vous trouverez donc largement des circonstances atténuantes à Monsieur H.)

 

La grosse peur passée, les quelques larmes séchées et le maquillage nettoyé, il faut recommencer avec Madame T, psychotique de son état et très certainement en surdose de tout un tas de médicaments que son généraliste bien-pensant lui prescrit sur le dos de la sécu....

 

Monsieur H. ne changera pas son comportement...

Et Madame T. a de fortes chances de faire une overdose médicamenteuse qui va permettre à ses enfants de rester bien au chaud là où ils sont déjà …. au foyer de l'enfance....

 

Alors à quoi bon ???? Hein, je vous le demande ?

Bon, le curé, le rabbin, l'imam, le psy sont payés pour çà.... « Oh mes oies, suivez mes préceptes et je vous promets le paradis ! ». (Si si le psy aussi et c'est lui le plus fort puisqu'il le promet sur terre !!!!).

 

Mais nous ? Assistantes sociales, éduc, technicien du corps et de l'âme, palliatif direct ou indirect des dysfonctionnements personnels de tous ceux que nous croisons... Qu'est ce qui nous fait avancer ?

 

Car ne croyez pas, Mesdames, Messieurs les assureurs, commercants, les comptables, les garagistes... que nous ne nous posions jamais la question... et peut être encore plus depuis quelques temps... Et cette réponse !

 

- Ahhhh faut avoir la foi moi je te le dis !

 

Et de plus en plus d'ailleurs...Parce que des pauvres, des cas sociaux, des gens dans la souffrance et le malheur il va en avoir un paquet!

 

Ahhhhhh la crise, ce pain bénis pour les consciences sociales... Tous ces pauvres qui va falloir secourir, toutes ces familles qui vont se retrouver sur le trottoir.

Ca va aller de pire en pire.... Catastrophique je dirais même...

 

Au point que nous allons être obligé d'envisager de chacun pallier à notre niveau, qui d'une aide matérielle par là, qui d'un pain refilé sous le manteau, qui d'une après midi au chaud quand le chauffage ne sera plus payé.

 

Ca gronde, çà sourd dans les couloirs, toutes ces propositions un peu décalées, qui ne peuvent pas faire de mal, qui apportent du baume et du réconfort...

Travailleurs sociaux jusqu'au fond de la cafetière....

 

Sauf que c'est un drame, un vrai un retour en arrière profond de notre société, une nouvelle condescendance qui s'annonce.

Quand on n'a pas grand chose, qu'est ce que c'est que le partage... C'est charitable hein ?

Et voilà, le grand mot est lâché ! Est revenu le temps de la charité.....

 

Sortez les marmites et les choux, les vieilles chaussures et faites la queue !

Aidons nos pauvres ma brave dame !

Et puis les plus pauvres surtout....

Alors il faut regarder quel est le niveau de pauvreté.... Oh untel à un téléphone, ferait mieux d'acheter du pain... Pas assez pauvre !

Celui-ci n'est pas venu à l'heure l'autre jour, c'est qu'il n'en n'a pas vraiment besoin ! Rayons le des listes !

Et les bonnes conscience de se réveiller ! Quand on est pauvre on doit surtout manger et être digne ! Et pas du tout sortir ou lire... Il faut faire des choix ! Enfin non, il faut faire NOS choix !

Dieux nous le rendra d'être aussi bon avec nos pauvres....

 

J'entends les crucifix marteler les couloirs... La crise a réveillé la bête, la charité rapplique au galop !

 

Alors non mes frères et sœurs du travail social !

Gardons-nous bien d'avoir la foi....

Parce qu'avoir la foi c'est croire qu'il peut y avoir des élus... Et en l'absence de chef suprême de notre grande secte à nous, nous pourrions même avoir la tentation de guider notre troupeau...

Sauf qu'avant d'être pauvre ou inadapté dans notre société, toutes ces personnes que nous croisons sur notre route sont libres de leur choix et de leur conscience.

 

Et que nous... notre sacerdoce est de veiller à l'équité et non à pas la charité....

Puisse ce souhait ne pas être un vœux pieux !.

 

 

 

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 08:17

 

 

La secrétaire du service comptable est dans le couloir numéro1 !

Ahhhh… désastreux tirage au sort pour cette toute nouvelle intégrée de l’équipe de France du signé de parafeur en 4X100 signatures…

Maillot tricolore, dans cette dernière épreuve olympique du vendredi après midi, je précise toutefois qu’elle a brillamment décroché la médaille de bronze de l’épreuve d’affranchissement du courrier mercredi mais loin derrière la championne du monde en titre, la secrétaire de direction, détentrice depuis plus de 8 ans du record de l’épreuve indoore !

 

Attention, le signale va être donné….

A vos marques…. Prêt…..

Arrrrghhhh faux départ du parafeur par manque du retour de la navette paye éliminé d’entrée pour cette semaine !

 

Deuxième départ….

Ca y est….c’est parti !

Couloir numéro 8, c’est le chef de service qui prend un excellent départ avec un rythme de signature digne des plus grands !

Le stylo bille semble tout bonnement survoler la piste. Magnifique athlète en plein effort, on voit en directe la foulée s’allonger.

Attention sur sa gauche l’adjoint tente de prendre la corde pour donner son avis sur les ajustements comptables, mais la secrétaire résiste bien. Plus que quelques foulées avant que le parafeur ne change de main….

 

Attention….. Cà y est, c’est le directeur adjoint qui prend la tête après le premier relais dans une pagaille assez indescriptible.

Le pelleton de tête se forme dans une ambiance survoltée. C’est à lui maintenant de maintenir l’effort et de creuser l’écart bien entamé désormais par la coordonnatrice régionale qui tente désespéramment de mettre en avant toute son expérience.

C’est un rythme effréné que prend désormais cette course à la signature. Le parafeur bien positionné dans sa main droite le directeur adjoint ne lâche rien. Il semble pourtant au bout de ses forces, mais incroyable il parvient encore à allonger la foulée !

 

Nous arrivons au deuxième relais…. Ouiiiiiiiiii c’est le directeur qui sort en tête. Passage de relais extraordinaire de précision entre les deux hommes, unis dans cette équipe de France ! Quelle revanche pour ce duo malchanceux au dernier championnat d’Europe d’animation de réunion, disqualifié pour défaillance de vidéoprojecteur.

Attention, le directeur s’est entièrement rabattu à la corde ! Incroyable, il vient de battre sur 100 mètres le record de double signatures par page et s’acharne désormais au desagraffage en règle pour semer définitivement tous ces poursuivants…

 

Allez les gars, dernier passage de relais pour le directeur en direction du directeur général ! Les copains lui ont littéralement déblayé le chemin ! Excellent parcours pour cette équipe de France du signé de parafeur qui nous enthousiasme, nous commentateurs et vous téléspectateur dans cette épreuve phare de la vie associative !

Dernière ligne droite pour le directeur général ! Je tiens à vous dire que c’est véritablement de la folie ici, dans ce stade !!! La puissance de cet athlète si complet s’exprime ici entièrement.

Ouiiiiiiiiiiiii çà y est il tient enfin sa victoire et, mon dieu, il casse le premier !

La ligne d’arrivée est franchie et c’est une magnifique victoire pour ce groupe de copains formidables qui vient de nous faire rêver ici dans cette superbe finale du signé de parafeur en 4X100 signatures !

 

Que d’émotions ici !!!! Vive le sport !

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 17:05

Que ne remercierais-je jamais assez Valérie d'avoir fait irruption dans le paysage audiovisuel français !

J'avoue, Carla m'inspirait au moins autant qu'une paire de fausses ballerines Répetto achetée sur le marché un matin de novembre brumeux....

Mais Valérie....Haaaaa Valérie...Elle tient de l'escarpin Louboutin... Semelle rouge sang, cambrure impeccable, cuire souple, talon d'un minimum de 12 centimètres... sauf que sur ce coup là, François a joué les pingres en s'approvisionnant sur le site LOUBOUTINPASCHER sur internet....


Alors je précise. Il ne s'agit pas dans mon propos de me permettre un jugement de valeur sur la personne en elle même... Ni d'ailleurs sur l'appartenance politique du mari. M'en fous...

Il s'agit juste de me … désoler qu'une si belle paire d'escarpins puisse être finalement aussi inconfortable pour les femmes....


Parce qu'il en va du confort, de la stabilité et de l'élégance des femmes... Un escarpin c'est beaucoup de souffrance pour énormément de charme et c'est ce qui nous différencie, nous les femmes, des hippopotames de Walt Dysney.


Passe encore qu'elle refuse le statut de première dame comme on refuserait d'être comparée à une Mephisto ou une Patogas (bien qu'il existe des modèles très... très confortables... ).

Chacun son estime de soi et dans ce genre de situation il vaut mieux à mon avis être faite du cuir le plus pur et le plus résistant, le talon solide et la semelle intérieure confortable pour s'en sortir le mollet haut.

Mais que le débat s'engage entre boites de chaussure made in china sur les étales d'un hard discount chausseur dans une zone commerciale, voilà de quoi s'inquiéter pour la bonne marche des femmes pour les 5 ans qui viennent.

La claquette de plage de la Rochelle n'en attendait pas moins dans ce marasme météorologique pour faire valoir son petit prix et sa popularité face à l' inconfort de sa rivale par temps de grosse chaleur.

Et de rendre aux femmes leur statut d'espadrille, voir pire de tongs scholl avec les piquants qui massent les points stratégiques mais empêchent une bonne marche....


Valérie que diable aviez vous besoin de faire valoir votre existence et votre prestige en allant sur le terrain visqueux du tacle sentimentale....

Les louboutins ont une semelle rouges qui claquent, une cambrure à se damner et font la jambe longue et fine...

Les connaisseurs reconnaissent, les amateurs apprécient, les femmes en bénéficient !

PS : Que tous ceux qui ont pensé à autre chose que 12 centimetres de "talon", lèvent la main !

 

 

 

 

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 08:51

S’il y a une chose que j’ai comprise durant ces longues semaines de cerveau aux abonnés absents, de rupture d’avec le quotidien et de forte inclinaison aux envies d’ailleurs, c’est que le secteur social était fondamentalement différent de tous les employeurs que j’avais pu draguer depuis quelques dizaines d’années.

 

Quoi, JBDLS, tu ne comptes pas te reconvertir dans la vente de pierres précieuses dans une bijouterie de grand luxe ou ton charme et ton élégance légendaire feraient des merveilles pour plumer des amants infidèles soulageant leur culpabilité dans des achats mirobolants…. Ben non !

 

Parce que « 6 mois d’absence de blog », ne veut pas dire 6 mois d’absence de boulot, de dossiers et de gestion de conflit, de management de personnel et de petite et grosses surprise, de faiblesse et de lâcheté, de contrainte et de réussite, d’accélération et … d’urgence….

 

Ahhh l’urgence…. Ce que le cheval est à Omar Charif, l’urgence est au secteur social… Sa grande passion !!!

 

Il faut dire que (attention, je vais utiliser des gros mots qui fâchent), le secteur social ne peut pas s’enorgueillir de fabriquer du profit, d’engranger des dividendes, de faire avancer la science ou de transformer l’humanité ! Alors comme il faut bien se raccrocher aux branches d’autre chose qu’au palmier de la plage de sable fin que nous arpentons, le secteur social s’est dévolu une mission de taille : répondre aux urgences.

 

Et comment, sans passer pour une Marine Lepen en socquette, fustiger ce concept ???

 

Bien sûr qu’il y a urgence à donner à manger aux SDF de la rue, à améliorer la qualité de vie des polyhandicapés moteurs, à trouver des familles aux abandonnés et à accueillir les réfugiés Syrien !

Mais là où le travailleur social fait preuve d’une souplesse exemplaire c’est dans la reconversion de la notion « d’urgence » comme élément fondamental de sa mission. Ainsi tout devient urgence dans nos services.

Toutes demandes, toute velléité de contrôle ou de demande d’explication étant vécues comme une agression importante Répondre à ces demandes se fait donc immanquablement dans un sentiment d’urgence proche de la panique !

 

Dieu que me suis-je rongé le foie avec cette notion d’urgence pendant des années. Légèrement du style « stressée de la feuille » et passablement angoissée certainement, je bondissais d’une réponse à une autre, maudissant l’absence de ce quatrième bras qui m’aurait été tellement utile.

Je jonglais ainsi avec les dossiers avec une dextérité qui m’aurait valu un prix au festival de Cirque de Monaco (au fait vous savez que bientôt le prince Albert et…. Rrrroooo j’avoue j’achète Gala en cachette maintenant que je ne suis plus abonnée)….

 

Et puis, quand le cerveau s’arrête, quand l’à côté prend le dessus sur le tout de suite ici, arrive le jour tant redouté de l’échec à répondre à l’urgence.

« Le dossier Bleu » posé sournoisement sur votre bureau par le boss, avec un post’it "Urgent" au fluo posé dessus.

 

Et l’échéance qui arrive, qui s’approche d’abord sournoisement, puis à grand pas, pour être tout à coup juste derrière vous avec pour une fois le sentiment, la certitude que l’on ne va pas y arriver.

Et ce moment douloureux où l’on ferme les yeux, prêt à attendre la fin du monde, préparé à entendre le vacarme de Lucifer, les explosions de planètes dignes d’un blocbuster…. Et…. Et…. Rien…… Ensuite le silence.

 

Premier échec à répondre à l’échéance, toujours une urgence….

J’ai réouvert les yeux le lendemain prête à monter à l’échafaud, le col de la chemise déjà arraché pour mieux sentir le souffle de la guillotine sur mon cou…

Et il ne s’est rien passé.

 

Le directeur est passé à côté de mon bureau me saluant d’un jovial bonjour plein d’entrain, les collègues sont arrivés, la machine à café a ronronné. Culpabilisée à outrance, j’avais prévenu de mon incapacité à répondre à l’échéance qui s’était transformée en urgence…

Urgence pour moi seule en fait. Et le lendemain, l’obligation était déjà oubliée de tous…

 

Et sur mon bureau un nouveau dossier avait été déposé. Vert cette fois, et le directeur est passé, a entrebâillé la porte de mon bureau et m’a dit, « Dites JBDLS, vous jetterez un œil sur le dossier Machin, parce que là je pense qu’il y a urgence ! ».

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 12:25

PSY

 

Ben oui, quoi... C'est bon d'être ailleurs....

Mais un jour on a envie de rentrer.

De reprendre un peu les crayons et les couleurs...

Chui honnête, je crois bien que çà m'a manqué !!!

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 14:44

A vous tous,

Que cette année 2011 soit placée sous le signe de l'amour, du bonheur, de la tendresse...

Qu'elle soit pleine de petits et de grands bonheurs...

De douceurs et de belles reussites...

 

Milles baisers  

 

Et pour bien la commencer, une bleuette toute sucrée dont moi seule ai le secret (âme sensible s'abstenir et courage les voeux c'est jusqu'à fin janvier) !!!!

 

 

 

Il y a dans le cœur des femmes de la tendresse et une place immense

Un peu de hargne et tellement d’angoisse camouflée de bavardages intenses

Nous nous offrons, belle de nuit, oiseau sage mais jamais dans le silence

Oh combien cherchons nous dans tes yeux à savoir ce que tu penses.

 

Nous aimons, adorons, pardonnons, nos ailes brûlons…

Et pour toujours fidèles soldats de l’amour nous relevons

D’un simple regard tendrement de votre nom nous enflammons

Oh qu’il est doux, si doux votre baiser sur notre front….

 

Puis vient la brûlure de vos oublis et de vos offenses

Milles fois grossis par notre besoin irrépressible de donner du sens

Nous nous agitons, appelant à la rescousse tous nos démons de notre enfance

Epuisées, étourdies par tant peine, le réconfort vient de votre vaillance…

 

Aux hommes de nos vies, à vous à qui tant nous demandons…

Je vous informe ici, doucement et bien sur en toute discrétion…

Que bien que nos cœurs ne raisonnent souvent que de coup de canons

Je le sais bien moi que nous toutes à notre manière, nous vous aimons….

 

 

 

 

 

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 11:03

Noël en bas

Pour Juntos et Geo et leur Ha Bas !

Pour Carlus, fallait bien les déshabiller un jour les "mères de famille"

Pour doc, qui passera par là,

Pour Michel et son feu de cheminée

Pour Pangloss, pour le reconcilier avec l'esprit de Noël

Pour Reth pour le plaisir

Pour e-love, tu cherches pas au bon endroit ;)

Et pour tous les autres pour sourire....

 

Et pour nous les dames, parce que nous le vallons bien !!!!

 

Bisous à tous

 

 

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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 10:27

sapin

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 12:48

J’ai fermé les yeux et me suis retrouvée trois semaines plus tard.

 

Trois semaines avec rien, enfin si des projets, des dossiers, beaucoup de dossiers, des réunions, beaucoup de réunions et peu de temps…. Vraiment peu de temps….

 

Trois semaines quasiment sans sortir de mon bureau, de mes placards, de mon boulot… Trois semaine sans même venir vous voir, vous mes blogueurs préférés et j’espère que vous m’en excuserez.

 

Trois semaines surtout sans sacrifier à mon rituel préféré, à ce que le jeudi soir représente désormais pour moi de félicité béate et de bouffée de plaisir incontrôlable…

Là,  juste au niveau du cœur à mi chemin entre un baiser de Georges Clooney et un éclair au café, j’ai nommé la lecture de mon magazine préféré….Mon Gala…

 

Alors hier soir, prise d’une farouche volonté de révolte, opposant ostensiblement mon rythme de vie subit à la plus profonde de mes envies, j’ai déballé d’un geste sensuel les trois magazines orphelins trônant désespérés seuls sur la table du salon.

 

De ce long processus thérapeutique qui m’amène ainsi à exprimer devant vous mes plus intimes cassures, l’aveu de la lecture de Gala est sans conteste un élément fondateur.

 

Il est temps cependant aujourd’hui d’aller encore plus loin sous votre regard doux et empathique : ainsi d’une petite voix, j’avoue sans trembler ma préférence intime pour la lecture des trois dernières pages du magazine, là où se joue tout mon avenir…. J’ai nommé l’horoscope, le détail en grande ligne que ce que mon avenir peut me réserver de plaisir !

 

Paradoxe…. La lecture à postériorité des pages d’horoscope des trois semaines passées allait elle me réserver le même plaisir ?

Car c’est bien la réassurance que l’on peut tirer de cette projection dans l’avenir qui rend l’horoscope si désirable !

 

Mais, qu’à cela ne tienne ! Il ne sera pas dit que je me laisserais démonter par trois petites semaines d’absence !

D’autant plus que, quitte à ne rien avoir vu passer, autant me rendre compte à postériorité de tout ce que j’ai donc loupé !

 

L’horoscope de Gala se découpe donc en trois grandes thématiques objectivement les plus représentatives de la vie de tout le monde.

 

Petit concentré de ce que mes trois semaines devaient donc me réserver :

-         la vie sentimentale ….

Venus, amie et confidente de mon signe pour ces trois semaines passées devait donc m’apporter séduction, esprit créatif, charme fou et irrésistible (deux semaines d’affilée quand même) ainsi que volonté, caractère et audace.

Ainsi, que je sois célibataire ou déjà en couple, la tentation allait pointer le bout de son nez et m’entraîner dans des tourbillons insensés (le premier qui me dit que Gala est pour la paix des ménages sera taxé de menteur).

Et mon humour et ma séduction légendaire (sisisisi ils le disent ;)) allaient me permettre d’atteindre mes buts et d’enfin connaître la félicité affective si indispensable à mon équilibre. Ouahou !

 

-         la vie professionnelle

Enfin des rentrées d’argent étaient au programme (ben c’est vrai dis donc j’ai trouver 2 euros sur le trottoir la semaine dernière !). Des propositions innovantes allaient me faire tourner la tête.

S’en suivait aussi tout un paragraphe sur mon charme et ma séduction légendaire qui allait me permettre d’asseoir ma position et de mieux gérer les tourbillons insensés de mon besoin d’équilibre ! Diantre, ma vie professionnelle croiserait-elle donc ma vie affective….

Tant de séduction accumulée, concentrée, centrifugée…Ma nuisette mikey n’avait plus qu’à bien se tenir…

 

-         la vitalité

Aïe, là c’était un peu moins bien…

Mon foie visiblement se plaint en cachette sans me le dire, et je risque à faire trop d’excès d’accumuler une surcharge préjudiciable à tout mon charme et ma séduction !

Mais c’est pas vrai çà alors, encore ici les tourbillons de mon âme déséquilibrée ne demandent qu’à s’exprimer dans la recherche d’un plaisir de la table partagé…

Heu Gala, t’es sur là ?

 

 

Trois semaines ont donc passé…

Reposant le dernier numéro, satisfaite à l’avance de ce que les différents mariages princiers de l’année à venir allait faire de mes soirées du jeudi (et je vois dans les yeux de certaines de mes lectrices une étincelle de plaisir au moins comparable à la mienne ) je me suis remémorée avec félicité les….dossiers, projets, réunions qui ont occupé mon quotidien depuis quelques temps….

 

Et si j’avais su, suant à grosse goutte sur l’explication budgétaire aux instances concernées, que je le faisais avec tant de charme et de séduction et bien….. Je me serais donné nettement moins de peine….

….Zut alors !

 

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 11:55

 

Article militant, décousu, désabusé…. Voilà, mais au moins vous êtes prévenus !

 

Il y a sur ce blog en moyenne 60 visiteurs par jours.

60 bonnes volontés qui viennent voir ce qui se trame dans le social (enfin seulement 12 une fois enlevés ma famille, mes amis, ceux que j’oblige….)

 

Alors à vous lecteurs, merci… Je vous utilise ce jour pour faire passer mon message.

 

Je rentre par le TGV, je regarde par la fenêtre les paysages défiler, l'incroyable beauté de la campagne française (bon, j’aime autant vous prévenir ce soir ce suis plutôt d’humeur bucolique !)

Et j'ai en tête les échanges houleux de cette réunion de coordination.

Et j'ai le désagréable sentiment de m'être tiré une balle dans le pied avec tout ce que l'armée des Etats Unis peut posséder de fusils à pompe....

 

Finansol et « Le Monde argent » viennent d'attribuer les premiers prix du concours de la finance solidaire !

Je vous renvoie, bien sûr, à la lecture de leur excellent article...

 

Enfin, les médias parlent de l'économie sociale et solidaire!

 

Il y a trois ans,  j’ai intégré un groupe de travail sur Paris pour compiler, mettre en œuvre, réfléchir avec d’autres sur ce que cela veut dire de penser autrement les modèles économiques.

A notre tout petit niveau, parce qu’en tant que travailleurs du social mais de formation d’économistes nous pensions qu’il pouvait  être intéressant de produire différemment.

 

Alors je dirais juste que c'est important ce qui se passe en ce moment en terme de réflexion sur ce sujet.

 

 

Pas seulement parce que les artisans du sud de la Bolivie vendent leur café 1 centimes d'euros plus cher.... Pas non plus parce  que des groupes de femmes s'organisent dans les cités pour générer un peu d'argent par le biais d'une coopérative.

Pas non plus parce que les grandes mutuelles sont désormais sommées de garder leur structuration juridique…

 

 

Mais parce que enfin, peut être, un nouveau mode de pensée peut être envisagé.

Un mode de pensée où les process de production feront une part raisonnable à l'être humain, parce que le questionnement sur le pourquoi de notre société de consommation est enfin posée et pas que par des hurluberlus au fin fond  d'une campagne dépeuplée.

 

Mais à l'aube de ce jour où le chant des sirènes de l'économie sociale et solidaire charme enfin les politiques, certains crient déjà aux loups en souhaitant la scission des deux mouvements.

Les politiques reconnaîtraient volontiers l'économie sociale si et seulement si elle voulait bien se départir de ce maudit coté solidaire.

Pourtant les groupement agricoles oeuvrent pour plus de solidarité envers les producteurs, les ateliers protégés tentent la main aux exclus du travail…

 

L'économie sociale ne peut pas faire l'impasse sur son engagement solidaire.

Elle n'a de sens qu'en développant des modes de production innovants solidaires.

 

Nous sommes à peine nés que déjà nous nous sabordons.

 

Fatigue....

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