Article militant, décousu, désabusé…. Voilà, mais au moins vous êtes prévenus !
Il y a sur ce blog en moyenne 60 visiteurs par jours.
60 bonnes volontés qui viennent voir ce qui se trame dans le social (enfin seulement 12 une fois enlevés ma famille, mes amis, ceux que j’oblige….)
Alors à vous lecteurs, merci… Je vous utilise ce jour pour faire passer mon message.
Je rentre par le TGV, je regarde par la fenêtre les paysages défiler, l'incroyable beauté de la campagne française (bon, j’aime autant vous prévenir ce soir ce suis plutôt d’humeur bucolique !)
Et j'ai en tête les échanges houleux de cette réunion de coordination.
Et j'ai le désagréable sentiment de m'être tiré une balle dans le pied avec tout ce que l'armée des Etats Unis peut posséder de fusils à pompe....
Finansol et « Le Monde argent » viennent d'attribuer les premiers prix du concours de la finance solidaire !
Je vous renvoie, bien sûr, à la lecture de leur excellent article...
Enfin, les médias parlent de l'économie sociale et solidaire!
Il y a trois ans, j’ai intégré un groupe de travail sur Paris pour compiler, mettre en œuvre, réfléchir avec d’autres sur ce que cela veut dire de penser autrement les modèles économiques.
A notre tout petit niveau, parce qu’en tant que travailleurs du social mais de formation d’économistes nous pensions qu’il pouvait être intéressant de produire différemment.
Alors je dirais juste que c'est important ce qui se passe en ce moment en terme de réflexion sur ce sujet.
Pas seulement parce que les artisans du sud de la Bolivie vendent leur café 1 centimes d'euros plus cher.... Pas non plus parce que des groupes de femmes s'organisent dans les cités pour générer un peu d'argent par le biais d'une coopérative.
Pas non plus parce que les grandes mutuelles sont désormais sommées de garder leur structuration juridique…
Mais parce que enfin, peut être, un nouveau mode de pensée peut être envisagé.
Un mode de pensée où les process de production feront une part raisonnable à l'être humain, parce que le questionnement sur le pourquoi de notre société de consommation est enfin posée et pas que par des hurluberlus au fin fond d'une campagne dépeuplée.
Mais à l'aube de ce jour où le chant des sirènes de l'économie sociale et solidaire charme enfin les politiques, certains crient déjà aux loups en souhaitant la scission des deux mouvements.
Les politiques reconnaîtraient volontiers l'économie sociale si et seulement si elle voulait bien se départir de ce maudit coté solidaire.
Pourtant les groupement agricoles oeuvrent pour plus de solidarité envers les producteurs, les ateliers protégés tentent la main aux exclus du travail…
L'économie sociale ne peut pas faire l'impasse sur son engagement solidaire.
Elle n'a de sens qu'en développant des modes de production innovants solidaires.
Nous sommes à peine nés que déjà nous nous sabordons.
Fatigue....
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