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C'est kôa ?

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Tu prends une blonde chef de service...

Et tu la fais écrire....

Raconter, rire, pleurer du quotidien du travail social merdique, rude, désorganisé, éprouvant...

Aimer, me moquer, admirer, soufrir avec les miens et ceux qui m'entourent

Essayer, écrire, dessiner, raconter, rencontrer.

et lacher les chiens, déconner, fustiger pour mieux défouler !

JBDLS 

Pour les lettres d'amour

Allez ! siou plaît.....

jebossedanslesocial@laposte.net

22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 14:25

 

  Déjà jeudi !

L'angoisse.

J'ai à peine eu le temps d'intégrer que celui que je prends pour Jude law depuis des années n'est pas Jude Law, qu'il ne couche pas avec l'ancienne petite amie du héros de la dernière série pour ados mais que, part contre, il y a de fortes présomptions pour qu'il soit le père du petit dernier de la princesse Carlotta de Nunuchland.....

 

Abonnée à un hebdo je suis, il ne me reste plus qu'à me mettre avec Gala au lit ! 

 

Mais heureusement cette semaine Gala a décidé de s'occuper de moi !

Enfin plutôt, et c'est inscrit en gros titre sur la première page, de mon esthétique !

Parce que faut dire ma brav'dame, qu'il y a du boulot !

Et c'est pas avec le manque évident d'entrain dont je fais preuve dans le ramage que je vais pouvoir attraper du beau plumage !

 

Et bien oui, chère lectrice moche, Gala va t'expliquer ce qu'il faut enfin que tu fasses pour que la vie te sourit à toi aussi !

Tout comme pour de la fille de la princesse Carlotta de Nunuchland qui, preuve à l'appui, avec une photo avant et une photo après, passe du statut de boudin avant, à celui de star hype après.

Je ne savais pas que "star hype" était le synonyme de "vulgaire".... Mais après tout je suis là pour apprendre ! Cela commence par là !

 

Il y a quelques mois, j'avais appris avec un bonheur immense que j'étais entièrement à la mode !

En effet pour moi qui considérait que l'eyes liner était la toile qu'on installait au fond des piscines et que le blush se trouvait au fin fond de l'Autralie, les journalistes de la presse féminine avaient inventé le concept Nude !

Non pas Nulle, nude ! Toute nue quoi !

De celles qui promènent leur peau de lait à l'ombre des parasoles, qui pensent que le vernis à ongle ne se met que sur les doigts des pieds (et encore transparent) et qui n'ont joujours pas compris que désormais, grâce aux rouge à lèvre aux pigments qui se fondent dans la lèvre, tu peux enfin rouler une pelle sans ressembler à Bozo le clown après...(J'aurai bien fait une disgression sur le personnage de Bozo l'auguste clown, mais yen a un qui va encore s'énerver, passons hi hi hi) 

J'étais donc "nude" et fière de l'être !

 

Ce court moment de gloire féminine est désormais révolue...

Gala vient de me briser le coeur ! Le nude c'est fini ! Place aux "sensations colors" !

 

Première leçon à bien intégrer, on ne se maquille qu'avec des produits de luxe !

A toutes celles qui s'achètent encore leur cosmétique chez Prisunic, sachez bien que vous êtes de base hors jeu ! 

Impossible de  toutes manières d'y trouver "la teinte" préconisée par Gala (un espèce de vert d'eau type fond d'étang....). Concept marketing de base : Sauf à une soudaine déferlante zombie, le vert fond d'étang va avoir du mal à séduire un large public, pas fou Prisunic !

 

Deuxième leçon, désormais qu'importe la carnation pourvu qu'on aie l'ivresse ! Ainsi la seule et unique leçon de maquillage que j'ai retenue en 20 ans de pratique, "jamais de bleu sur des yeux bleu" (sauf à courir le risque de jouer les mariannes en bleu blanc rouge) vole en éclat !

Désormais on harmonise ! Et on harmonise tout ! Les yeux, la bouche, les ongles... y compris avec ma chemise tourquoise... un vrai fond de piscine à moi toute seule !

 

Et enfin troisième leçon : c'est le grand retour du bronzage ! Fini l'acceptation des cachets d'aspirine au concours de miss paté de maison !

Gala nous le dit, faut être bronzée, lumineuse, éclairée! Pour cela, point de maquillage mais au choix, préconisé par Gala, un séjour aux Maldives, en Océanie ou encore en raid rando au Népal (mais là ,faut faire gaffe avec les marques de bronzage y tout y tout, alors ce n'est à préconiser qu'aux plus performantes) .

 

Constats :

A jouer les tourterelles c'est pas demain la veille que je vais récolter le gros lots ! Il est urgent donc que je me transforme en perroquet ara...

Au choix je peux : devenir richissime et n'utiliser que des produits "La Prairie", sur une plage aux Maldives mais en gardant ma chemise turquoise... ou bien... rien.

Comme je porte le plus souvent du beige, du chocolat et des couleurs pastel, et si je m'en tiens à la leçon n°2, je dois pouvoir être à peut prêt hype en profitant de surcroit des produits prisunic pas chers ?

 

 

Conclusion 2, JBDLS, été 2010 :

Faut pas croire, mais en cherchant bien, Gala c'est aussi fait pour moi !

 

Voilà mes amours, cette fois ci, je vous laisse pour cet été !

Prennez soin de vous et rendez-vous à la rentrée ;-)

 

 

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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 21:58

Il y a de cela des lustres, alors exilée au Canada dans un appartement en collocation avec une dizaine d’échoués volontaires originaires de partout (quoi ,quoi, l’auberge espagnol on connait ????), j’ai eu la chance de rencontrer une équipe de joyeux noceurs apprentis designer !

Noceurs, çà oui ! Mon foie, je suis sûre, garde encore quelques traces de leur mélange explosif !

Mais surtout designer ! Et là, c’est ma foi toute entière dans le beau, l’esthétique et l’utile qui en a été tout chamboulée.

A leur contact, j’ai découvert l’univers des matières, de la forme, de la liberté du beau et de la contrainte de la production.

Depuis, je ne peux m’empêcher de regarder les objets, le mobilier intérieur, urbain, les créations avec un œil, non pas de professionnel mais en tout les cas, aimant, me laissant apprivoiser par les objets et leur incongruité dans leur fonction ou au contraire leur formidable adaptabilité ou encore l’émotion qu’ils dégagent.

J’ai eu enfin un peu de temps dernièrement, pour flâner le nez au vent et prendre le temps de regarder les show-room, les expositions, les galeries. Et j’ai vu çà !

 

  visuel12

Frédéric Verdys. 2m10 de haut et 1m47 de diamètre.

Formidable ode à l’absolu renversement de l’utilité !

Douze alvéoles et pas une de plus pour y ranger 12 livres et pas un de plus !

Et de me poser « la », « l’unique » question forcément !!!

Quels sont donc  les douze livres que je souhaiterais mettre dans ces alvéoles !

Quels sont les douze ouvrages qui m’ont enchantée, bousculée,  qui ont amélioré mon existence, changé son cours et pourquoi !  

Pas les douze livres que j’aimerais que les visiteurs de mon intérieur imaginent que j’ai lu ! Ramassis d’auteurs grandioses qui font du beau linge sur les étagères !

Non non ! Pas de faux semblant, juste mes douze plus grandes  émotions de lectures.

J’ai eu besoin d’un peu de temps pour faire le tri, être honnête et le résultat….Le voici :

1.       Mes souvenirs de la mer rouge. Gisèle de Monfreid. « LE » livre de mon enfance, que j’ai lu, relu, encore et encore… Première expérience de la littérature du voyage qui m’a ouvert les porte de  Robert Challe, Nicolas Bouvier, Henrich Harrer….. J’avais 10 ans, et l’exemplaire de cet ouvrage que j’avais trouvé je ne sais où, je le possède  encore maintenant.

 

2.       L’ile de Sakhaline. Aanton Tchekhov. Pour étayer ma vocation peut être, mais surtout parce que grâce à ce livre j’ai eu la plus belle discussion du monde avec  un ami il y a fort longtemps.

 

3.       Les œuvres complètes de Calvin et Hobbes. Bill Watterson.  Un petit garçon, un tigre, une Bd et  l’envie de dessiner, de raconter. Spécialement pour les soirées où je suis un peu en vrac.

 

4.       L’incendie Copenhague. Gilles Lapouge. Seul livre que j’ai lu en une soirée et que j’ai relu entièrement dans la nuit qui a suivie. J’avais un besoin physique de rester dans cette époque et dans ce récit. Ensuite j’ai lu tout, tout, tout ce que je pouvais trouver sur cette période et ces territoires, j’en suis tombée littéralement amoureuse.

 

5.       Un anglais sous les tropics. William Boyd. Par amour tout simple des histoires racontées dans une belle langue. Je l’ai lu par hasard à sa sortie, acheté car en tête de gondole à l’époque. Et je lui suis restée fidèle.

 

6.       Mort à la Fenice et Requiem pour une cité de verre. Donna Leon (les deux doivent pouvoir tenir dans une seule alvéole). Le premier parce que je l’ai lu lors de mon tout premier voyage à Venise il y a 20 ans.

Et le dernier parce que je l’ai lu lors de mon tout dernier voyage à Venise il y a trois mois déjà…

  

7.       Les nouvelles orientales.  Marguerite Yourcenar.  A ma première lecture, faite bien trop jeune, j’avais été emportée par le style froid et puissant dans cette ambiance du sud surchauffée.

Relu bien des années plus tard,  j’en ai alors saisi la complexité des personnages féminins décrits, autant de visage de la femme, certainement constitutif de mon identité.

Première porte ouverte sur la littérature de Yourcenar que j’ai dévorée ensuite, après…Emotion d’une première lecture d’une écriture de femme.

 

8.       En attendant godo. Samuel Beckett. Ma madeleine de Proust à moi. La première prise de conscience de ce que la littérature pouvait transporter de sens. Seule et unique pièce de théâtre qui, sur le papier, m’aie ému.

 

9.       Oberman. Etienne Pivert de Senancour. Pour cette émotion intense de retrouver à la lecture d’un livre des paysages familiers. Et pour, je vais être honnête, l’apprentissage de la lecture.  Je me le suis baptisé « des centaines de pages de rien » et à l’arrivée, à la lecture finie, la sensation d’avoir vécue plein de choses dans ce livre.

 

10.   Le manifeste. Karl Marx. Première lecture à visée politique, première démarche intellectuelle d’aller au fond des choses et des concepts. Etudiante alors, j’avais eu l’impression de comprendre le monde et du coup de décider de mon avenir politique en tout état de cause.

 

11.   Ethique démontrée suivant l’ordre géométrique. Spinoza. Parce que c’est ma lecture du moment, parce que je vais mettre une éternité à avaler tout çà, à le digérer, à en fabriquer quelque chose. Parce que je sens que cela va m’accompagner encore un moment….

 

12.   Alerte aux piratroces. Sam Sam. J’offre forcément des livres à mon fils… Des livres de super héros, d’aventure, de princesse, de pirates… Cette histoire, je lui ai lue un soir, tranquillement à la fraiche. Et le lendemain, c’est lui qui l’a lu à son doudou, assis à côté de moi, il  avait retenu toutes les répliques, il déroulait l’histoire comme s’il savait déjà lire. J’ai été très émue c’est sûr. Alors Sam Sam et les piratroces,  je les garderai toujours dans ma bibliothèque !

Et je vous pose  la question aussi à vous chers lecteurs, chers amis visiteurs d’un jour ou de toujours. Vous rangeriez quoi , vous, dans vos douze alvéoles ?

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 21:45

Préambule : Avant qu'il ne m'arrive des bricoles, je remercie Gala pour son humour et vous invite à aller urgemment visiter leur site : www.gala.fr.

Et je tiens également à préciser que je n'ai rien contre les messieurs qui lisent L'Equipe, premier quotidien national en nombre de tirage, c'est dire !!!!

Ca vous souffle hein ? Et bien, moi aussi figurez vous !

Il en va ainsi d’une erreur de recopiage dans les choix d’abonnement fait par mon comité d’entreprise.

Promis, juré sur la tête de ….heu personne, mais au départ mon choix s’était porté comme tous les ans sur le supplément économique d’un journal hautement intellectuel. J’avais fait mon chèque, mis  ma petite croix dans le listing fourni par la collègue en charge de la collecte kolkhozienne des abonnements et j’ai attendu.

A la première semaine de réception du-dit magazine people, amoureusement envoyé sous plis discrets, j’ai beaucoup souri.

Du contenu certes, mais aussi de me penser élue dans un dispositif marketing de racolage, en tant que nouvelle lectrice par les têtes chercheuses de Gala : Mes différents signaux de consommations recoltés par leur équipe de fins limiers reflétaient-ils un désarroi si profond que je fusse éligible à l’envoie d’une portion de rêve via les têtes couronnées d’Europe ?

La deuxième semaine, j’ai encore beaucoup souri et me suis dis qu’ils avaient vraiment beaucoup de sous à perdre dans leur processus d’induction implicite.

Puis au bout de trois semaines, j’ai commencé à regarder le prince Albert II de Monaco d’un drôle d’œil. D’autant plus que je ne voyais rien arriver du côté du « truc vachement intello auquel je m’abonne tous les ans » (en raccourci TVIAAA).

 Alors à la quatrième semaine, j’ai  été voir ma collègue au CE.

-          Camarade déléguée, peux-tu me dire pourquoi je reçois ce journal capitaliste véhiculant une image néfaste de la femme depuis quelques semaines alors que je me la pête depuis des années à lire le TVIAAA dans le train ?

-          Mais parce que tu t’es abonnée cher collègue travailleuse.

-          Impossible ! Montres moi mon papier !

Ma collègue était embêtée. Impossible de changer la donne, l’abonnement était payé… Tant pis, me voici donc abonnée hebdomadaire  et pour 6 mois à l’ensemble des bonnes et mauvaises nouvelles de tout ce que la planète compte de reine et reinettes !

J’aime autant vous dire qu’à moi,  qui m’étais posé comme défit de lire Goethe dans le texte cette été (oh allez, j’ai bien le droit d’enjoliver un peu les choses sur le net non ????)  ce n’est pas Gala  qui va me faire peur quand même !

Alors je me lance, comme une  ethnologue de première année à  l’attaque de Levy Strauss, je vais étudier Gala cet été ! Nous verrons bien ce que cela va donner !!!!

Semaine 1. Sortir avec Gala !

Un tirage de plus de 200 000 exemplaires par semaine et pourtant officiellement personne ne lit Gala ! Mais personne de chez personne ! Alors au moins maintenant vous pourrez dire :

- "si si moi je connais quelqu’un qui est abonné à Gala !". Remerciez moi !

Bref, j’adore être de bonne heure sur le marché comme toute bonne bourgeoise qui se respecte !  Puis une fois mes achats hautement symboliques réalisés (j’ai nommé les haricots verts et la baguette de pain) je prends la direction de mon petit café préféré avec sous le bras, le journal.

TVIAAA , bien sûr de préférence, mais aussi plein d’autres trucs du type the new economic’s and financial et j’en passe (ben si c’est vrai , on ne se refait pas, désolée….).

Mais ce matin, bien décidée à assumer jusqu’au bout ma mission, j’avais glissé Gala dans mon panier….

Premier constat, le journal bien callé sous le bras, je déclenche plus de sourire qu’avec  TVIAAA ! 

De la part de ces dames, qui se reconnaissent sans doute secrètement, et de ces messieurs aussi ! Peut être ai-je sur la figure le même air que la première fois où j’ai tenté le top less il y a de cela des millénaires. Ce mélange de satisfaction personnelle et d’assurance un peu gênée.

Une fois attablée avec mon grand café, j’ouvre l’objet du scandale.

A la différence de ses homologues plus trash (que je lis, bien sûr, uniquement chez ma coiffeuse), dans Gala, les pin up sont pour le moins plutôt vêtues. Peu ou pas de poitrine à l’air, les fesses sont relativement couvertes et les messieurs qui curieusement regardent par-dessus mon épaule en ce curieux matin en sont donc pour leur frais.

De souvenir avec  le TVIAAA, les messieurs ne regardent pas par-dessus mon épaule, ni même dans mon décolleté…. Bizarre aurais-je pris sans m’en rendre compte une taille supplémentaire entre hier et aujourd’hui ?

10 minutes passent. J'aime autant vous dire que j’ai lu la totalité du texte du magazine, y compris l’adresse de l’imprimeur inscrit en tout petit sur la dernière page.

J’ai feuilleté le magazine dans un sens puis dans l’autre, plus rien à me mettre sous la dent !

Je relève donc le nez. Entre temps deux messieurs se sont installés de chaque côté feuilletant avec une assiduité au moins égale à la mienne … L’Equipe.

Et là franchement je me sens en famille….

Ces messieurs jettent un coup d’œil à la couverture de mon magazine et me sourient.

Bon, je souris aussi forcément.

Je les avaient déjà vus, mais nous ne nous étions  jamais souris auparavant. Un peu comme si d’un seul coup j’étais devenue abordable.

La dame de derrière moi, un gros panier sous le fauteuil et une verveine bien entamée sur la table me tapote doucement l’épaule

-          « Heu, çà vous dérange de me prêter votre magazine si vous l’avez fini ».

-          «  Mais bien sûr, je vous en prie… »

Je lui tends Gala cérémonieusement. Dans un même mouvement, le monsieur de droite relève la tête, et m’estimant dépitée de ne plus avoir de contenu à me mettre sous la dent me propose le canard du coin, « Si çà me tente ». Le serveur passe, le monsieur au journal reprend un café et me demande si je souhaite en reprendre un….

Constats :

En, presque deux ans de fréquentation assidue de l’établissement c’est bien la première fois qu’un monsieur m’offre un café. Je n’ai pourtant subit aucune opération esthétique, ni rajeunissement majeure ces derniers temps et je n’étais pas particulièrement bien lunée aujourd’hui.

Personne ne m’avait jamais demandé de lui prêter mon journal une fois fini…. En même temps je partais toujours sans avoir réussi à tout lire.

Afficher ouvertement la lecture d’un magazine people vous rend plus abordable…. Certes, mais faut juste aimer les mecs qui lisent L’Equipe….

Conclusion  1 ; JBDLS été 2010 :

Ethnologiquement parlant, la parade amoureuse semble largement facilitée par la posséssion du-dit magasine.

En tout état de cause, il semble que le mâle aux aguets semble plus enclin à passer à l'attaque avec une femme lisant Gala....

Bon, d'accord pour le "toute chose égale par ailleurs", je repasserai.

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 13:57

 

De base, il faut se dire qu’éviter de passer cette foutue journée sans un seul con, c’est comme réussir l’ascension du Mont Blanc sans moufle…. Cà va être plutôt coton et il y a de forts risques de finir  la journée avec tout un tas d’extrémités en moins !

 

Certes, j’en entends déjà certaines se gausser et annoncer la couleur…

Que les mecs et moi en ce moment çà fait plutôt 24 et qu’il vaudrait plutôt mieux que les porteurs de deux boules s’écartent de mon chemin (à part si les parfums sont fraise pistache… et encore !)

 

Le con est un sournois qui s’ignore, du genre de celui qui se croit drôle, irrésistible et sympathique.

Il a tendance à vous coller jusqu’au moment où au choix :

-         un petit cul moulé d’une minijupe  se profile à l’horizon

-         un supérieur hiérarchique plus influent que vous passe le profil dans la porte

 

 Il se niche aussi très bien au sein du groupe de collègues journaliers, de celui qu’on est obligé de se taper y compris les matins de migraine…. Ben il est con, il est con il n’a donc pas repéré que vous aviez l’œil vague ce matin et l’épis rebel.

 

Motivée comme pas possible par l’éventualité de slalomer pour une fois entre tous les pièges tendus par ces tordus, j’ai donc attaqué la journée par une tasse de thé de chez mémé avec du miel pour m’éclaircir la voix.

Sachez chers amis que le con n’en que plus con quand on s’énerve, alors règle d’or n°1, garder son calme et éventuellement même se shooter un tantinet à la camomille en poudre en ligne bien droite sur le lavabo des toilettes, on sais jamais çà peut aider.

 

A priori, la matinée se déroulait sous les meilleurs hospices, ayant réussi à éviter quelques commerciaux, l’équipe de comptables et mon collègue pénible j’étais plutôt en bonne forme.

 

A l‘édification du camp de base pour le déjeuner, j’étais plutôt bien partie pour éviter le pire.

D’autant plus que prévoyante j’avais réussi à ne pas inviter « l’homme » pour déjeuner ! Quand moi romantique à souhait mais blindée de mes dossiers du matin rencontre lui hirsute de ses réunions coincé…. Va pour une bonne engueulade d’au dessus de la pizza… Forcément dans ma tête de blonde çà donne du « con » dans l’air.

 

Après midi plutôt studieux entre deux ou trois cons qui décidemment s’obstinent à ne pas répondre à mes mails ( :-D) et d’autres facilement contournables grâce ma si chère collègue du standard.

 

17h, je décide que mon exploit est proche !

J’aperçois le sommet, je sors mon petit fanion !!!!

Une toute petite dernière course avant de profiter connement de mon chez moi réparateur.

Je file donc à la MJC du coin me faire la queue patiemment pour inscrire mon bout de chou pour cet été.

File d’attente que je m’enquille pour la deuxième fois en une semaine (la première j’avais pas la bonne attestation d’assurance, mais qu’elle est conne !!!).

J’arrive devant la table de camping du chef des animateurs… un mec beau, mais beau, mais vraiment beau.

De quoi te sauver la journée rien que quand il te regarde si tu portes une alliance.

En me voyant il ouvre la bouche toute ronde :

 

-         Oh vous êtes la demoiselle à l’agenda….

 

Alors de base, là mon cœur avec le « demoiselle » tu gagnes des points et en prononçant le mot magique d’agenda tu as déjà toute ma gratitude.

 

-         Oui, vous n’avez pas oublié votre agenda la semaine dernière….

-         Moi, blonde…. Ben si j’ai perdu mon agenda la semaine dernière….

-         Non parce que j’ai trouvé un agenda et dedans il y a une photo de vous avec un petit garçon, votre fils je suppose, c’est lui que vous venez inscrire….Et je vous ai reconnue…

-         Heu oui effectivement, sur le groupe des trois ans….

-         Parce que au départ j’ai même cru que sur la photo il était avec sa sœur…

 

Ah ah ah ! Honnêtement celle là on ne me l’avait jamais fait !

D’autant que je n’ai pas le physique de l’emploi, alors franchement j’ai trouvé çà vraiment mignon hi hi hi

Du haut de ses 20 ans tous mouillés le bellâtre tentait un coup à l’Aldo Maccione !!!!

Plus con que çà tu meurs mais….

Curieusement une journée avec des cons comme çà, ben …..J’pourrais peut être bien supporter d’en refaire une demain!!!

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 15:51

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Et en plus tu sais quoi ?

 J'ai gagné le concours j'y crois pas ?

Non sérieux, une des ganantes c'est toi ?

Ben ouais, alors franchement, écoute çà !

www.sydmatters.com

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 08:21

Après 15 ans de bons et loyaux service au seins d’instituions vénérables (enfin pour la plupart) j’ai acquis une certitude : il se passe la nuit dans les bureaux vides d’étranges phénomènes, sorte de ballets du diable ensorcelés par d’inquiétantes créatures toutes plus hideuses, machiavéliques et ignominieuses les unes que les autres….

 

Nous ne pouvons pas les voir, nous ne pouvons que suspecter leur présence par les nombreux indices et faits non objectivables qu’elles laissent derrière elles…..

 

En premier lieu, je tiens à vous parler du grand avaleur…..

Terrifiant et velu de la tête au pied, il connaît votre code d’accès sur votre équipement informatique, se connecte sur votre session toutes les nuits et déplacent sournoisement vos fichiers de leur emplacement habituel ou pire, annule le dernier enregistrement fait des fichiers sur lesquels vous avez travaillé dans la journée.

J’ai ainsi une collègue très sérieuse qui se fait ainsi visiter son ordinateur presque chaque soir… Le grand avaleur lui jouant des farces pendables allant jusqu’à lui laisser son ordinateur mal éteint pendant toute la nuit, clin d’œil inquiétant lors de son arrivée du lendemain matin.

 

Le grand avaleur ne sort jamais des placards obscurs sans entraîner avec lui la horde des trolls facétieux.

Les mêmes, messieurs dames, que ceux qui s’acharnent obstinément à faire de vos chaussettes des orphelines qui échouent toutes tristes et sans leur sœur dans la panière.

Les trolls facétieux ont une prédilection pour les parafeurs et leur contenu. Ils s’acharnent même obstinément sur les parafeurs que mes collègues déposent sur mon bureau, enlevant des copies pour signature mais sans jamais au grand jamais laisser d’espace vide…. La supercherie est donc parfaite.

Ils s’amusent aussi énormément à mettre à la poubelle les documents précieux bien rangés sur le coin de votre bureau et ce juste avant que la femme de ménage ne vide votre corbeille.

 

Méfiez vous également du grand liquidateur sonore ! Ses longs doigts traînent par terre et entre deux borborygmes, il déverse sur vos boites vocales numériques un flot de bave puant détruisant au passage tous les messages enregistrés. Les dernières générations de grands liquidateurs sonores s’attaquent spécifiquement aux messages urgents et détruisent sans merci toutes les demandes impératives que nous pouvons laisser, pensons-nous en sûreté.

 

Enfin, et après pourtant plusieurs années de doutes, je me dois de reconnaître l’existence bien réelle et effrayante de l’ombre vengeresse.

Sous sa grande cape elle cache un corps informe et en décomposition. Elle apparaît toujours en toute fin de journée, quand il ne reste plus qu’une seule personne dans les bureaux et elle prend l’apparence au choix de quelqu’un dont vous ne vous souviendrez plus ou dont vous ne pourrez plus retrouver le nom pour faire passer des messages contradictoires d’avec les consignes laissées par les équipes déjà parties.

 

Cruauté, goût du sang et de la souffrance habitent ces créatures du néant !

 

Alors aujourd’hui, mes amis, chers collègues…. Je vous mets en garde solennellement !

Ne tentez pas le diable, ne restez jamais après 17h dans les bureaux !

 

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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 12:17

Quelle belle journée que ce 8 mars.

Coincée entre la fête des grand-mères et le mercredi, journée traditionnelle des enfants, donc si belle journée déjà  pour la femme …

 

J’en suis fort ravie ! D'ailleurs çà s'arrose !

burka

C’est une magnifique journée pour Samia.

Samia est sourde, comme sa grande sœur et son jeune frère.

A la rentrée de septembre dernier, en échec d’intégration scolaire, Samia est donc sortie à 17 ans de mon établissement, sans rien, sans avenir.

Alors ses parents l’ont mariée, tout comme sa grande sœur l’avait été quelques années plus tôt.

Peut être que Samia pourra aujourd’hui venir nous voir, avec son voile pour cacher ses bleus. Les mêmes que ceux de sa sœur.

Son jeune frère va patienter aujourd’hui… après tout ce n’est pas sa journée.

 

C’est une magnifique journée  aussi pour mon amie L..

Trente huit ans au compteur, pas de mari et pas d’enfant.

Et aujourd’hui est une belle journée,  pour que ses amis, ses parents, ses collègues arrêtent un jour seulement de compter les printemps qui s’enchaînent pour elle.

Aujourd’hui, ils ne la regarderont plus avec cette petite tristesse dans le regard.

 

Et puis c’est une belle journée pour moi.

Une journée où je vais peut être obtenir cet avancement après lequel je cours depuis quelques mois. Une journée où le statut de cadre supérieur va peut être m’être enfin accessible et récompenser mon investissement en heure et en rigueur.

Une journée où mon salaire va peut être doubler pour enfin être le même que celui de mes confrères.

 

C’est une journée pleine de respect pour ma voisine, que je croise souvent avec des lunettes de soleil sur le nez, que j’entends pleurer souvent dans son jardin.

Une journée où son compagnon, charmant au demeurant, va peut être lui parler doucement, et simplement, pour une fois, juste lui effleurer le cou.

Une journée sous le soleil pour aller chercher ses deux petits garçons, pour enchaîner ses courses, ses lessives, sa vaisselle et pour enfiler sa nuisette affriolante pour son si gentil compagnon…. Oh oui, une si belle journée…

 

C’est également une belle journée pour ma collègue S.

Ses enfants ont été malades tout l’hiver….

Et en ce 8 mars, l’hiver n’est pas fini !

Alors elle va se prendre une belle journée pour les chouchouter chez elle, sous le regard bienveillant de son patron, qui ne lui demandera pas en cette belle journée de partir avec ses dossiers sous le bras, pour fignoler sa présentation de demain. Une belle journée pour ne pas dormir de la nuit et faire tourner des lessives.

 

Et c’est une belle journée pour nous toutes, pour peaufiner ce régime et enfin perdre ces kilos récalcitrants qui nous empêchent de ressembler aux bimbos des magazines, une belle journée pour avoir froid en petite jupe pour montrer nos jambes, une si belle journée pour nous maquiller et sourire pour ne pas leur gâcher la leur, de belle journée, avec une sale tête….

 Parce que ou avais-je la tête, c’est une belle journée pour rendre la journée de nos hommes, patrons, collègues, amis et j’en passe, comme d’habitude…. Juste comme d’habitude !

 

J’ai posé hier soir sur ma table de nuit  le bien bel ouvrage d’Elisabeth Badinter « Le conflit »….Oh oui un bien bel ouvrage pour le droit des femmes et pour leur liberté.

Loin des chiennes de garde, des vindicatives et des autoritaires… Un ouvrage bien documenté, solide pour sauvegarder un de nos droits essentiels à nous les femmes. Celui d’avoir le choix…

 

Il serait de bon ton que j’invite mes sœurs, mes amies, mes collègues à acheter cet ouvrage, à le lire pour ensuite l’offrir à leurs filles….

Mais j’ai dans l’idée que ce ne serait pas suffisant.

 

Alors je vais inviter les hommes qui vont lire ces lignes à acheter ce livre, à le lire, et ensuite à l’offrir à leur fils.

 

Tient, quelle drôle d’idée pour une si belle journée !

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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 08:33

Des services j’en ai connu beaucoup.

Et avec toujours, et quasi exclusivement, des femmes…. Essentiellement...bouhouhou...

 

Avec des grandes, des petites, des jeunes, des belles, des souriantes, des grincheuses, des emmerdeuses, des déprimées, des médicalement instables, des gourmandes, des « au régime », des sportives, des accro au shopping, des peinturlurées comme des feux tricolores, des new age, des mères de familles, des lesbiennes….

 

C’est bien connu les relations au travail s’analysent comme un microcosme d’une société tribale avec les os dans le nez et les rituels de passage….

D’aucun grands philosophes et sociologues le disent bien mieux que moi.

 

Mais dans des services exclusivement féminins, il  existe un ciment bien plus résistant, un liant indispensable à la bonne entente et donnant, par là même, la couleur des relations et du travail produit…

 

J'ai nommé « Vous » messieurs, les maris, les amants, les amoureux, les passants à l’acte, les fantasmés, les bons coups, les inaccessibles, les briseurs de cœur, ....

 

Et vous ne pouvez pas imaginer, Messieurs, comme le pied pris par votre femme hier soir profite à l’ensemble du service le lendemain matin.  Vous bichez là hein ????

 

Enfin, le pied pris ou le pied pas pris du tout !

Parce que, en gros, çà marche pareil.

Parce que pour que des relations soient harmonieuses dans un groupe de femmes, il faut impérativement que les expériences conjugales ambiantes soient du même tonneau.

 

Il n’en va pas tant d’un éventuel effet de mimétisme où il serait plus facile d’afficher des mésententes imaginaires face à la collègue en instance de divorce ou une magnifique bague à l’oxyde de zirconium face à celle qui décolle pour les Maldives avec son mari beau comme un dieu….

Mais bien de quelque chose de plus profond, d’une besoin féminin ( ?) de se reconnaître au sein du groupe

 

Ainsi, j’ai connu un service placé sous le signe du crucifix au dessus du lit.

Pas un mot plus haut que l’autre sur nos moitiés adeptes du repassage et des soirées romantiques. Pas une blagues de cul qui traine et des photos des bienheureux posées sur les bureaux….

Le chef, ignoble petit  personnage grincheux et misogyne était vénéré comme un dieu à qui, avec un sourire béat, nous offrions à tour de rôle le café du matin.

Rassurées dans notre positionnement égalitaire, confortées par le groupe dans la satisfaction de vivre ce que nous vivions, je garde un souvenir très étonnant de ce service soudé tout en douceur et ou chacune avions notre place.

 

A l’inverse, j’ai navigué dans des services où les maris étaient tous des cons, impuissants, incapables, aveugles et absents. Les amants, fantasmes et autres plombiers de passage par contre rendaient de bons et loyaux services. Nous avions toutes un bellâtre musclé et idiot en ligne de mire.

Le chef, un gentil gaillard un peu benêt était rabroué, dépositaire de toute la mauvaise humeur ambiante et squizzé à tous les étages.

Renforcées dans nos récriminations, épaulées dans nos frustrations, nous  étions toutes parties prenante au sein du groupe.

 
Le mari, l'amant, le pacsé ou « l’absence de » est quelque choses que l’on partage entre femme pour l’équilibre du service ! Qu’on se le dise !.

Ainsi que le deuxième mari de l’aide soignante se tape une crise hémorroïdaire carabinée et tout le service s’assoit délicatement.

Que la jeune du standard se  fasse lourder et la consommation de mouchoir augmente en flèche. Enfin que l’amant de la comptable oublie sa fête et  la réunion de contrôle budgétaire flambe.

 

Il en va ainsi d'un service avec « que des filles »....

 

Alors messieurs...

Si vous pensez encore que la secrétaire du bureau de votre femme vous aime bien parce qu'elle pique un fard quand vous arrivez à l'accueil...

Si pour vous la voisine de bureau de votre femme est une abominable coincée parce qu'elle vous regarde par en- dessous,

Si vous ne comprenez toujours pas pourquoi la petite jeune de l'entrée vous propose une chaise pour vous assoire en attendant votre moitié....

 

Et bien, cherchez bien dans les tréfonds pas bien reluisants de ce que vous voulez surtout leur cacher.... elles sont déjà au courant ....

  le mari de juju-copie-1

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 15:41

 

A la question « mais que peut-il t'arriver de pire ? »

Je réponds sans conteste : accepter sans comprendre !

Que d'écrits que d'écrits me direz vous.

Inondation de textes, verbiages intensifs, mort par submersion des fidèles...


Ciel, quel est donc cet afflux massif et désordonné de messages, de mots jetés sur des sujets sans grand intérêt, de dessins griffonnés pendant la pause café....


Il en va ainsi quand j'ai quelque chose en travers de la gorge.


Hyper-activité des neurones, productions désordonnées,  énergies actives dans toutes les directions en vue d'analyser, de digérer de comprendre un fait non maîtrisée, une parole mal digérée !

Ca n'a de fin, que lorsque j'arrive à en faire le tour, à accepter et souvent à trouver une solution... allez pour vous éviter des jours à venir pénibles, je me lance !

 

J'ai besoin de savoir, de visiter tous les tenants et les aboutissants d'une situation, de lier et relier les éléments.

L'acceptation n'est jamais simple pour moi, le renoncement impossible, la lutte tenace !

L'injustice fait partie de mes bêtes noires ! Pour ceux qui ont suivi, ma bibliothécaire ne doit pas être loin de la vérité ! Balance je suis, en tout les cas de celles utilisées par la justice pour l'équilibre et la mesure !

 

Alors voilà, je vous le lâche là, mon bout de gras indigeste, sur la table du déjeuner, entre la poire et le dessert, trou social, d'une repas associatif trop lourd.

 

Samedi dernier était jour de grand messe.

Non non, vous ne rêvez pas.
Le secteur social associatif et laïque se délecte des grands messes !
Comme dans tous les régimes totalitaires qui se respectent, il faut maintenir ces moments de communion collective, qui galvanisent les foules et transcendent le sentiment d'appartenance.
Réunissez dans une salle des fêtes 300 professionnels du secteur, tous embauchés par le même employeur pour une journée de solidarité qui chez nous ne se découpe pas en tranche de 2minutes07 par jour.

Faites préparer le contenu par les éminences grises de la structures, les professionnels vrai de vrai, les « au contacte des usagers » et vous obtiendrez cette arrête merdique qui me reste dans la gorge et m'oblige à vous "tsunamiser" (nb : n'empêche que mon blogrank n'a jamais été aussi élevé qu'en ce moment !).

Le contenu de la journée a donc été préparée par les évêques, heu j'ai nommé les administrateurs de la structure, complétés par les chefs de services des équipes de professionnels.

Charge à nous, les autres dirigeant d'assurer l'intendance !

 

Après une matinée pénible de resucée CPOMESQUE, nous avons attaqué l'après midi le vif du sujet : la présentation des différents corps de métiers dans leur pratique quotidienne auprès des enfants atteints d'IMC (infirmité motrice cérébrale....le gros de mon contingent)

Bienvenue dans le merveilleux monde des kinés, des orthophonistes, psychomotriciennes, ergothérapeuthes avec toutes et tous de très belles présentations en couleur : opération d'un pied en cash grand écran, exposé sur la déglutition et les fausses route, phénomène de bavage, bref notre quotidien.

Et puis voilà, l'après midi c'est terminée par un discours de notre président vénéré, j'ai nommé dieu le père et tout le monde s'en est rentré dans ses foyers.

 

Enfin presque tout le monde.... parce chez moi, l'établissement est ouvert tous les jours.

J'ai fais ma tournée, parce que j'aime bien en fait, et puis aussi parce que cela compte pour celles et ceux qui un samedi soir à 19 heures entament leur garde avec le moment le plus délicat du repas !


Et là comment ?

Pas l'ombre d'un éduc, d'une ortho ou d'une psychomot.... non non non, pas de médecin non plus, faut pas déconner quand même.

Juste les équipes habituelles d'aide soignante et d'infirmière, d'AMP et de stagiaires.

Qui touchent, consolent, embrassent, caressent les joues rouges, les muscles atrophiés, les bouches béantes.

Qui regardent dans les yeux, rassurent et font la soudure entre une balnéothérapie et un séance de kiné quand il fait froid, quand il fait trop chaud dans les coquilles et qu'il faut en urgence sonder un jeune parce que le docteur "il aime pas quand çà se passe pas bien".


Mon arrête est là.

L'oubli dans cette gargarisassion associative de celles et ceux qui au delà du geste peut être technique (et encore je ne parierais pas sur l'orthophoniste en cas de fausse route....) sont là, simplement là.

 

Ben du coup, vous savez quoi, je vais nettement mieux maintenant !
Vous pouvez donc souffler, vous avez quelques jours tranquiles devant vous !

 

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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 07:39
Merci à tous vos gentils messages discrets (sur ma boîte mail) pour que je change discrètement la fin de mon article.
- M'enfin JBDLS, les madeleines, c'est Marcel et pas Sigmund. Allez, change discrètement çà se verra même pas !!!!

Mais heu.... en fait c'était fait exeupres....En très très....très rapide....

Je viens de finir le "Malaise des civilisations" de Freud, ou comment sa propore inscription dans le respect des exigences sociales ou religieuse sert de justification et de fondement au renoncement du moi (plaisir individualisé).
Mais cette inscription dans un acte volontaire de frustration est moins facile qu'il n'y paraît .... d'où toute sorte de dérivatifs puissants...Loin d'un bon petit rail sur ma table de salon, j'ai  choisi en ce délicieux dimanche après midi inconsciemment truffé de culpabilité d'un "rien" immorale socialement de fabriquer des madeleines, objet hautement symbolique chez Marcel.
En effet, il permet à son personnage dans son roman "Du côté de chez Swan", si mes souvenirs sont bons, d'avoir accès pour la première fois à la mémoire dite involontaire.
Et dans la fin de mon petit écrit de sourire en pensant que dans ma petite cuisine psychanalytique personnelle mon "rien" ,pas si assumé que cela en fait, avait besoin pour se rassurer d'un rappel urgent à un petit bonheur passé (faire de la patisserie).... Preuve s'il en est, que finalement pour moi, transgresser n'est pas si simple et nécessite une réassurance toute de douceur sucrée....

Et ouaich, j'me la pete un peu mais çà va me couter beaucoup moins cher qu'un psy tout çà ! Et promis, des madeleines, j'en referai pour tout le monde !
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